Nous sommes encore, une agence d’architecture et de paysage, d’individus, citoyens convaincus de la nécessité de projets ancrés dans le réel et qui à l’heure des Facebooks et autres Twitters où ne devient visible que ce qui est simplifié et binaire, valorisent la complexité, les interactions et le lien social, les transformations et la modularité.

                               

Nous concevons des projets qui prennent en compte l’ensemble des participants, la richesse et la diversité qu’ils impliquent (humaine, environnementale, patrimoniale, etc) et la valeur de tout ce qui préexiste au projet lui-même. Cet ensemble de spécificités crée une situation unique à chaque projet, à partir de laquelle un travail attentif et méthodique nous permet de déboucher sur des solutions adaptées, innovantes et sur mesure.

 

A une époque où l’urgente nécessité de (re)penser une éco-construction n’est plus à démontrer, nous pensons qu’il s’agit en fait de penser une nouvelle écologie de la construction qui redonne la priorité au vivant et à travers lui, à l’espace car c’est là que se trouvent l’air, la lumière et les rencontres mais aussi la liberté d’usages qui crée la diversité et permet au projet d’évoluer dans le temps. La rationalité et la simplicité des projets d’architecture sont des critères indispensables. Cela permet de créer un système ouvert capable de s’adapter au quotidien, changer avec les saisons et évoluer avec le temps et la vie.

Notre ambition est de rendre la vie plus belle que l’architecture, que nos projets soient plus riches en réalité qu’en image, plus intéressants habités demain, et encore plus dans 10 ans.

Notre agence se veut un partenaire et interlocuteur du quotidien, attentif, engagé et réactif et qui privilégie la vie en participant à la création de communautés vivantes, vivables et durables. Tantôt conseillers, concepteurs, formateurs, nous sommes proches de nos commanditaires et de nos usagers.

 

A quoi peut servir encore ?

1. À réfléchir à l’aménagement, la gestion ou la construction d’un tout petit espace comme à l’aménagement et la gestion à long terme d’un espace forestier ou d’une montagne. Encore peut aussi servir à faire des maisons, des logements collectifs, des bâtiments publics.Autrement dit, à réfléchir sur de très petits, des petits, des moyens, des grands et de très grands ”projets”.

2. À aborder les questions que pose une situation avec du bon sens et une certaine évidence. À rechercher les réponses les plus adaptées à des situations spécifiques, par conséquent les solutions peuvent être singulières, originales voire étonnantes. À inverser les méthodes, par exemple partir du tout petit pour aller vers le plus grand. Comme aborder l’environnement immédiat de la personne dans son logement pour aller vers l’urbain.

3. À concevoir des lieux où il s’agit d’apporter aux habitants un maximum d’air, de lumière, d’espace, et privilégier une diversité d’usages possibles.
 

4. À faire des économies, tout du moins à déplacer l’économie d’un projet de manière à augmenter le bénéfice direct pour les habitants et les usagers. En somme, à offrir plus aux habitants tout en en faisant parfois moins. Encore peut même servir parfois à ne pas intervenir sur un espace qui n’a finalement pas besoin d’être aménagé plus que ça.


5. À faire en sorte que rien ne soit gâché. Mieux, à regarder ce qui existe et ce qui vit sur un terrain avant d’y construire un bâtiment ou de l’aménager. À économiser de l’espace pour préserver la présence des milieux et des dynamiques naturels. Encore ne peut pas servir à faire table rase.


6. À replacer l’expérience ordinaire des habitants au centre de la manière de concevoir leur environnement de tous les jours. Autrement dit, à faire en sorte que des gestes très simples retrouvent une place tangible dans notre quotidien. Par exemple, cueillir un fruit en sortant de l’école, lire assis sur un banc le soir sous un éclairage écologique, faire pousser un arbre sur ses propres déchets verts...
 

7. À faire en sorte que la présence du vivant redevienne une question de premier plan dans la conception d’une architecture, des espaces urbanisés, voire même l’évolution des espaces agricoles. Ainsi, encore peut servir à réduire la distance entre les habitants d’un lieu et ceux des milieux plus ou moins naturels qui constituent le lieu.


8. Nous pensons  que les habitants d’un quartier, les plantes, les animaux, les oiseaux, les insectes... sont ”les habitants d’un quartier” et qu’il faut agir en faveur de tous.


9. À favoriser le lien social entre les habitants ou usagers d’un endroit, bâtiment, espace public ou grand territoire. Nous pensons que le lien social fait partie de l’existant et qu’il oriente chaque processus de projet d’aménagement ou d’architecture.


10. À aborder certaines questions difficiles et actuelles avec humour et une certaine forme de poésie.
 

Enfin, encore peut servir à replacer de l’enthousiasme là où il est devenu parfois difficile d’en avoir.